TOUCHES d'HISTOIRE

1 Les CHANTS
Les Allobroges
Gironfla
La Piemontaise ou Grands Dieux
Compagnons Savoyards
Hymne Italien
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Les ALLOBROGES

Ecouter les Allobroges

Les  ALLOBROGES

texte de Joseph DESSAIX : (c'est la Liberté qui parle)

 

Refrain :

Allobroges vaillants ! Dans vos vertes campagnes,

Accordez-moi toujours asile et sûreté,

Car j'aime à respirer l'air pur de vos montagnes,

Je suis la Liberté ! La Liberté !

 

1er couplet :

Je te salue, ô terre hospitalière,

Où le malheur trouva protection ;

D'un peuple libre arborant la bannière,

Je viens fêter la Constitution.

Proscrite, hélas ! j'ai dû quitter la France,

Pour m'abriter sous un climat plus doux;

Mais au foyer j'ai laissé l'espérance,

En attendant, en attendant, je m'arrête chez vous.


2e couplet :

Au cri d'appel des peuples en alarme,

J'ai répondu par un cri de réveil ;

Sourds à ma voix, ces esclaves sans armes

Restèrent tous dans un profond sommeil.

Relève-toi, ma Pologne héroïque !

Car pour t'aider je m'avance à grands pas ;

Secoue enfin ton sommeil léthargique,

Et je le veux, et je le veux, tu ne périras pas !

 

3e couplet :

Un mot d'espoir à la belle Italie :

Courage à vous, Lombards, je reviendrai !

Un mot d'amour au peuple de Hongrie !

Forte avec tous, et je triompherai.

En attendant le jour de délivrance,

Priant les Dieux d'apaiser leur courroux,

Pour faire luire un rayon d'espérance

Bons Savoisiens, Bons Savoisiens, Je m'arrête chez vous !


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GIRONFLA

Notre bon Duc de Savoïa
N'est il pas gentil galant ?
Il a fait faire une armée
de quatre­vingt paysans .
Gironfla, gare à gare  ! 
Gironfla, gare à d'vant ! 
Gironfla, gare à gare  ! 
Gironfla, gare à d'vant !
Ecouter Gironfla 
par Marc ROBINE

Ils ont pour leur capitaine
Christopho de Carignan,
Vingt canons chargés de raves
Vont derrière le régiment .
Gironfla, gare à gare  ! 
Gironfla, gare à d'vant ! 
Gironfla, gare à gare  ! 
Gironfla, gare à d'vant !
Allumons la corda rossa
Des deux bouts habilement,
Faisons trois pas en arrière
Et puis trois pas en avant .
Halte­là, gare à gare  ! 
Halte­là, gare à d'vant ! 
Halte­là, gare à gare  ! 
Halte­là, gare à d'vant !
Chacun porte une Hallebarde,
Une épée de bois à son flanc ;
Le chapeau à la cocarde
Et une floquée de rubans .
Gironfla, gare à gare  ! 
Gironfla, gare à d'vant ! 
Gironfla, gare à gare  ! 
Gironfla, gare à d'vant !
Tirons tous contre la France
Et tout droit fuyons­nous­en !
"ça ! dit le duc de Savoïa,
Vous êtes tous de braves gens ! "
Tout est mort, gare à gare  ! 
Tout est mort, gare à d'vant ! 
Tout est mort, gare à gare  ! 
Tout est mort, gare à d'vant
Ils vont attaquer la France
Par dehors et par dedans;
Si quelqu'un se veut défendre,
Nous le mettrons tout en sang .
Gironfla, gare à gare  ! 
Gironfla, gare à d'vant ! 
Gironfla, gare à gare  ! 
Gironfla, gare à d'vant !
Nous avons tant fait la guerre,
Reposons­nous tant qu'à tant .
Ils entrèrent dans une salle
Tapissée de matafans .
Gironfla, gare à gare  ! 
Gironfla, gare à d'vant ! 
Gironfla, gare à gare  ! 
Gironfla, gare à d'vant !
Nous voilà sur la frontière,
Mon Dieu ! Que le monde est grand !
Nous nous pourrions bien morfondre :
Ne nous avançons pas tant !
Halte­là, gare à gare  ! 
Halte­là, gare à d'vant ! 
Halte­là, gare à gare  ! 
Halte­là, gare à d'vant !
En faisant trinquer nos verres,
Ils nous diront bravement :
"Qu'est­ce donc ce roi de France ?
Notre Roi en vaut bien cent ! "
Gironfla, gare à gare  ! 
Gironfla, gare à d'vant ! 
Gironfla, gare à gare  ! 
Gironfla, gare à d'vant !

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GRAND DIEU ou la PIEMONTAISE

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dieu 1.jpg (222265 octets)
Grands dieux ! que je suis à mon aise
Quand j’ai ma mie auprès de moi,
De temps en temps je la regarde
Et je lui dis : embrasse-moi ! (bis)

Comment veux-tu que je t’embrasse
Quand on me dit du mal de toi ?
On dit que tu pars pour la guerre
Dans le Piémont, servir le roi. (bis)

Ceux qui t’ont dit cela, ma belle,
Ils t’ont bien dit la vérité.
Mon cheval est à l’écurie,
Sellé, bridé, prêt à partir. (bis)

Quand tu seras dans ces campagnes,
Tu n’y penseras plus à moi.
Tu n’penseras qu’aux Piémontaises
Qui sont cent fois plus belles que moi. (bis)

Si fait, si fait, si fait, ma belle,
J’y penserai toujours à toi.
Je ferai faire une belle image
Toute à la semblance de toi. (bis)

Quand je serai z’à table à boire,
À mes camarades je dirai :
Chers camarades, venez voir(e)
Celle que mon cœur a tant aimée. (bis)

Je l’ai z’aimée, je l’aime encore,
Je l’aimerai tant qu’ je vivrai.
Je l’aimerai quand je serai mort(e),
Si c’est donné aux trépassés.(bis)


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COMPAGNONS SAVOYARDS

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Partons, partons chers compagnons
profitons de cette saison
On voit renaître le printemps
c'est un plaisir de battr"aux champs
On entend ces jolis oiseaux
qui nous sifflent des airs nouveaux
Ils sifflent du matin nu soir
Partez compagnons savoyards
Partez compagnons savoyards

Quittant alors son beau pays
servir le roi en Italie
Dans une caserne de brigade
dès que formé il pris la garde
Il faut voir avec quel entrain
ses armes il a pris en mains
Et comme il aime chanter le soir
Les plus beaux refrains savoyards
Les plus beaux refrains savoyards

Après journées à manoeuvrer
Il courtise la belle Lison
Et chaque soir sous les rosiers
ils échangent de doux baisers
Mais le sergent fut si jaloux
qu'il en conçut le projet fou
De faire comparaître au prétoire
Le fier compagnon savoyard
Le fier compagnon savoyard         

Sergent sergent tu t'en repentiras
de la sottise que tu as faite là
Tu as fait mettre en prison
le meilleur de nos compagnons
Dans ta caserne tu en auras
des mercenaires tant que tu en voudras
Mais les compagnons savoyards
Tu n'es pas digne d'en avoir
Tu n'es pas digne d'en avoir


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HYMNE ITALIEN

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Fratelli d'Italia
L'Italia s'è desta
Dell'elmo di Scipio
S'è cinta la testa
Dov'è la vittoria?!
Le porga la chioma
Che schiava di Roma
Iddio la creò

Stringiamci a coorte
Siam pronti alla morte
L'Italia chiamò!

Noi fummo da secoli
Calpesti, derisi
Perché non siam Popolo
Perché siam divisi
Raccolgaci un'Unica
Bandiera una Speme
Di fonderci insieme
Già l'ora suonò

Stringiamci a coorte
Siam pronti alla morte
L'Italia chiamò!

Uniamoci, amiamoci
L'unione e l'amore
Rivelano ai Popoli
Le vie del Signore
Giuriamo far Libero
Il suolo natio
Uniti, per Dio,
Chi vincer ci può!?

Stringiamci a coorte
Siam pronti alla morte
L'Italia chiamò!

Dall'Alpi a Sicilia
Dovunque è Legnano,
Ogn'uom di Ferruccio
Ha il core, ha la mano,
I bimbi d'Italia
Si chiaman Balilla
Il suon d'ogni squilla
I Vespri suonò

Stringiamci a coorte
Siam pronti alla morte
L'Italia chiamò!

Son giunchi che piegano
Le spade vendute
Gia l'Aquila d'Austria
Le penne ha perdute
Il sangue d'Italia
Il sangue Polacco
Bevé col cosacco
Ma il cor le bruciò

Stringiamci a coorte
Siam pronti alla morte
L'Italia chiamò
Frères d’Italie
L'Italie s’est levée,
Du heaume de Scipion
Elle s’est ceint la tête.
Où est la Victoire ?
Qu’elle lui tende sa chevelure,
Car esclave de Rome
Dieu la créa.

Serrons-nous en cohortes
Nous sommes prêts à la mort
L'Italie a appelé.

Nous avons été depuis des siècles
Piétinés, moqués,
Parce que nous ne sommes pas un Peuple,
Parce que nous sommes divisés.
Que nous rassemble un Unique
Drapeau, un Espoir :
De nous fondre ensemble
L'heure a déjà sonné

Serrons-nous en cohortes
Nous sommes prêts à la mort
L'Italie a appelé.

Unissons-nous, aimons-nous
L'union, et l'amour
Révèlent aux Peuples
Les voies du Seigneur ;
Jurons de Libérer
Le sol natal :
Unis par Dieu
Qui peut nous vaincre ?

Serrons-nous en cohortes
Nous sommes prêts à la mort
L'Italie a appelé.

Des Alpes à la Sicile
Partout est Legnano
Chaque homme de Ferruccio
A le cœur, a la main
Les enfants d'Italie
S'appellent Balilla,
Le son de chaque cloche
A sonné les Vêpres.

Serrons-nous en cohortes
Nous sommes prêts à la mort
L'Italie a appelé.

Sont des joncs qui ploient
Les épées vendues
L'Aigle d'Autriche
A déjà perdu ses plumes
Il a bu le sang d’Italie,
Le sang Polonais,
avec le cosaque,
Mais cela lui a brûlé le cœur.

Serrons-nous en cohortes
Nous sommes prêts à la mort
L'Italie a appelé.
Depuis 1815, dirigé par la maison de Savoie. le Royaume de Piémont-Sardaigne fut le précurseur du royaume d'Italie et donc de l'Italie unifiée actuelle.
L'auteur de cet hymne (1847), Goffredo Mameli, est un jeune étudiant patriote de 20 ans. Le texte fut mis en musique peu après à Turin par un autre Génois, Michele Novaro. Le Chant des Italiens est né dans le climat de ferveur patriotique qui précédait la guerre contre l’Autriche. Le caractère immédiat des vers et la vigueur de la mélodie en firent le chant préféré de l’unification italienne, non seulement pendant le Risorgimento mais également dans les décennies qui suivirent.

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